Sommairedéplacer vers la barre latérale masquer Début 1 Résumé 2 Fiche technique 3 Distribution 4 Production et réalisation Afficher / masquer la sous-section Production et réalisation 4.1 Genèse et développement 4.2 Distribution des rôles 4.3 Tournage 4.3.1 Lieux de tournages 4.4 Bande originale 5 Exploitation et accueil Afficher / masquer la sous Lagloire de mon père 1-Présentation du livre: -Titre: La gloire de mon père -Auteur: Marcel Pagnol -Date de publication: 1976 -Éditeur: La presse pocket 2-L'histoire: -Personnage principaux: Marcel, Joseph, L'oncle Jules , Augustine, Rose et le Petit Paul. -Époque et lieu: Dans la garrigue à la bastide Neuve en 1957. 3-Résumé: Marcel Lieuxde tournage Cinematographique (L2TC.com) - Gloire de mon père (La) (1990) - Lieux de tournage. Lieux de Tournage Cinématographique: Accueil: Le Forum: Participer: En savoir plus: Recherche par film: Dossiers: Outils: Contacts: Recherche par lieu: Livres/Internet: Envoi d'informations : 1 film dans 11 lieux de tournage a été trouvé pour la Itis my Father's glory that you bear much fruit. taize.fr. taize.fr. Jn 15,8 : C 'est la gloire de mon Père que vous portiez. [] beaucoup de fruit et que vous deveniez mes disciples. ciofs.org. ciofs.org. It is to the glory of my Father that you should bear. Lieuxde tournage – La gloire de mon père 29 janvier 2018 Destinations, Europe du Nord, Films, Films FR, France. Lieux de tournage – Les Visiteurs 29 janvier 2018 Destinations, Europe du Nord, Films, Films FR, France. Lieux de tournage – Le Père Noël est une ordure 29 janvier 2018 Destinations, Europe du Nord, Films, Films FR, France. Lieux de tournage – LaGloire de mon père (film) La Gloire de mon père est un film français d’ Yves Robert, sorti en 1990. Le film est basé sur le scénario de Louis Nucéra et Jérôme Tonnerre, d’après le roman éponyme du cycle des Souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol paru en 1957. Philippe Caubère et Nathalie Roussel incarnent les parents de Marcel pG6X. Non, Pagnol n'a pas écrit ses "Souvenirs d'enfance" d'une traite, au fil de la plume... Les éditions des Saint Pères publient la reproduction du manuscrit de "La Gloire de mon père", soixante ans après la première édition du roman on y découvre un travail minutieux plusieurs fois de ratures, beaucoup de réécritureFeuillets volants, cahiers, textes tapés à la machine et retapés à la main les éditions des Saints Pères ont rassemblé tous les documents disparates composant l'ouvrage, qui étaient conservés dans la maison où vivait Marcel Pagnol à Paris, Square de l'avenue lecteur découvre des pages soignées remplies d'une calligraphie ronde, très lisible, à l'encre noire, parfois interrompues par des passages dactylographiés. Les ratures sont rares, mais de nombreux passages sont barrés et entièrement réécrits. Pagnol réécrivait inlassablement son chef-d'oeuvre. Entretien avec Karin Hann et Franz -Olivier Gisberg sur cet ouvrage, réalisé par Les éditions des Saint Pères"Une intense recherche" d'épure"La simplicité et la sobriété de son verbe dissimulent une intense recherche d'épurement du style", décrit dans la préface du livre de la chercheuse Karin Hann, spécialiste de l'oeuvre de Pagnol. Ce manuscrit détruit la "légende de la facilité" qui entoure l'auteur aubagnais selon elle "L'écrivain a cherché, élaboré, abandonné, puis recommencé". Le coup de coeur de Pascale Deschamps pour cette reproduction du manuscrit de Pagnol"La Gloire de mon père" est le premier volume de la série "Souvenirs d'enfance" de Marcel Pagnol, suivi par "Le château de ma mère", "Le temps des secrets" et "Le temps des amours". A sa parution en 1957, il a connu un immense succès, et près de exemplaires se sont écoulés en quelques mois. L'idée de coucher sur papier ses mémoires d'enfant serait venue à Pagnol lors d'un déjeuner avec Hélène Lazareff, directrice du magazine Elle. "La Gloire de mon père", manuscrit, 304 pages, Editions des Saints Pères, 149 euros. Série Plus belle la vie dans MarseilleSi la plupart des scènes sont tournées en studio, Plus belle la vie utilise également régulièrement des lieux existant véritablement à Marseille pour plus de quartier du MistralInspiré par le quartier marseillais du Panier, Michel Blaise, le concepteur des décors a construit un faux quartier de près de pour incarner celui du Mistral. Ces installations sont conservées aux studios du pôle média de la Belle de Mai. Quartier historique de Marseille, ce site d’implantation est réputé pour être le plus vieux de la ville. Il a été fondé en 600 avant notre ère. Les lieux attirent depuis longtemps les caméras, dont celles de Jacques Deray pour Borsalino ou encore celles de Richard Berry pour L’Immortel. C’est également ici que le comédien Patrick Bosso ou encore le rappeur Le Rat Luciano ont grandi. La terrasse du Bar des 13 coins, 45 rue Sainte-Françoise, a servi de modèle pour le bar de Roland, tandis que la basilique Notre-Dame de la Garde est régulièrement mise à contribution dans les vues aériennes de la lycée Vincent ScottoLes plus jeunes personnages de la série se rendent au lycée, comme beaucoup d’autres. Mais cet établissement scolaire est en réalité le bâtiment des services administratifs de l’hôpital de la Conception de Marseille, construit entre 1982 et prison des BaumettesSi la vie est plus belle, elle est parfois étrange et dangereuse. Aussi, pour y enfermer certains individus malfaisants, la prison des Baumettes est le meilleur endroit. Plusieurs personnages y sont incarcérés régulièrement, à tort ou à raison, mais toujours dans ce même lieu. L’établissement est réputé pour sa vétusté et son insalubrité, mais il est prévu que les bâtiments soient démolis courant 2020. Autrement dit, il reste peu de temps avant de voir s’écrouler cet édifice tristement parc BorélyRégulièrement mis à contribution, les splendides jardins du parc Borély passent parfaitement à l’écran. Au cœur de nombreuses intrigues, le parc n’est pas connu des Marseillais uniquement pour le show, mais aussi, et surtout, parce qu’il abrite chaque année le mondial La Marseillaise à pétanque, le sport incontournable de la cité phocéenne. Cité également à de nombreuses reprises dans le célèbre roman de Marcel Pagnol, La Gloire de mon père, le parc est un lieu à visiter Saint-Joseph267D Boulevard du Redon, 13009 MarseilleLa chapelle Saint-Joseph est un autre endroit utilisé de nombreuses fois notamment dans la série pour des rencontres secrètes entre Charles Frémont Alexandre Fabre et monsieur Massago. Dominant Marseille sur une colline de près de 7 hectares servant aujourd’hui de parc, l’édifice abrite une statue de Saint-Joseph contemplant Jésus-Christ. Cette sculpture a été réalisée en 1849 par un prisonnier du bagne de Toulon, remarqué par l’un des ecclésiastiques pour son Le Daily136 Avenue Clot Bey, 13008 MarseilleAnémone Vitreuil Anne Canovas et Philippe Duchêne Xavier Thiam mangent ensemble dans le restaurant Le Daily lors de l’épisode 3557, se trouvant dans la saison 14. Surplombant le golf et avec vue sur l’hippodrome, le cadre exceptionnel et l’excellente cuisine de cet établissement enchantent plus d’un fin commercial Prado Shopping41 Boulevard Michelet, 13008 MarseilleLes producteurs ne perdent pas de temps. à peine ouvert, le centre commercial abrite déjà une intrigue dans la série. Théo Jules Fabre et Mélissa Claire-Aurore Bartolo se retrouvent dans les galeries de ce complexe inauguré en commercial Grand Littoral11 Avenue de Saint-Antoine, 13015 MarseilleImpossible de tourner à Marignane ? La production a trouvé une solution, transformer le centre commercial Marseille Grand Littoral en aéroport grâce à des retouches numériques. En ajoutant un avion en train de décoller, l’illusion est parfaite, mais pas suffisamment pour ne pas reconnaître l’immense complexe fréquenté par plus de 13 millions de visiteurs par an. Plus grand centre commercial de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, il est aussi le cinquième plus grand de Barbier de MarseilleAbdel Fedala Marwan Berreni se rend chez ce barbier très réputé de la cité phocéenne avec son père dans l’épisode 3842, figurant dans la saison 15. Le gérant, Mehdi, y joue d’ailleurs son propre Marcel PagnolGymnase du Mont-Rose, 13008 MarseillePour figurer le gymnase Marcel Pagnol à l’écran, la production utilise le gymnase du Mont-Rose, notamment pour des matchs de basket. Le conseil d'achat Fantrippers Carte NEW YORK des 100 lieux cultes La carte New York Fantrippers, un moyen original de découvrir la Grosse Pomme ! À travers 100 lieux de la pop culture arpentez ses rues sous un autre angle. Films, séries, musiques, bandes dessinées et romans, vous permettront de passer un agréable moment dans la Ville-Monde. De format plié 10 x 18 cm et 60 x 54 cm dépliée, elle se glisse aisément dans votre poche ou votre sac pour être consultée facilement. Afficher la suiteAcheter au meilleur prix sur Par Anthony Thibault vendredi 1 novembre 2019 Discutons de cet article Sur la place pavée d'un des plus beaux village de France, Eric Brunel et son équipe vous propose une cuisine traditionnelle soignée, composée de produits frais de qualité et de saison, servie à l'ombre des platanes centenaires autour d'une jolie fontaine. Dans une authentique ambiance provençale, sur la place du Thouron mais aussi dans la salle du restaurant à la vue panoramique sur la campagne et le massif de l'Estérel, c'est un concentré de Provence qui se révèle dans les assiettes. Des soirées Jazz avec un menu "spécial", une boutique, un service attentionné viennent compléter l'offre. Menu et carte en ligne sur le site web A partir de 1900, les Soirées Jazz s'invitent tous les Mardis soirs à la Gloire de mon... Lire la suite Dans une authentique ambiance provençale, sur la place du Thouron mais aussi dans la salle du restaurant à la vue panoramique sur la campagne et le massif de l'Estérel, c'est un concentré de Provence qui se révèle dans les assiettes. Des soirées Jazz avec un menu "spécial", une boutique, un service attentionné viennent compléter l'offre. Menu et carte en ligne sur le site web A partir de 1900, les Soirées Jazz s'invitent tous les Mardis soirs à la Gloire de mon Père, de mi juillet à fin août. Afficher moins Environnement Centre village Vue panoramique Langues parlées Documentation Dispositif Chèques Happy Kdo Restaurant la Gloire de mon Père Restaurant La Gloire de mon Père Contacter par email Voir tous les avis Prestations Activités Animations de soirées Equipements Parking à proximité Chaise bébé Bar Salle de réception Toilettes Climatisation Terrasse Terrasse ombragée Services Animaux acceptés • .Animaux acceptés en laisse uniquement. Boutique Accès Internet Wifi Restauration Banquet Restauration enfants Tarifs Tarifs Formule déjeuner, vin et café compris à 27€. Plat du jour à 16 €. Ouvertures Périodes d'ouverture Toute l'année 2022 Fermé Le Mercredi * Fermeture pour congés annuels 15 Octobre au 15 Décembre. Incontournable Sur place Ce circuit Pagnol est organisé par l’Amicale des personnels du rectorat. Un peu inquiète de la difficulté, je demande à notre président, Franck, de m’envoyer le tracé que je prépare fidèlement à l’aide de mes outils cartographiques 14 km avec un cumul de dénivelées de 774 m, sur des sentiers parfois escarpés ou caillouteux, difficulté 3/5 selon la nouvelle cotation de la FFRP pour personnes ayant de l’entrainement physique moyen ; je prévois une alternative plus courte. Sur une suggestion de Majo, les Aixois de la communauté d’OVS, plus tout jeunes, décident de se mettre en route plus tôt et d’attendre le reste du groupe à la grotte du Grosibou. Evidemment ça ne se passera pas ainsi… L’album photos complet Trouver l’ancien village de La Treille, coincé entre Allauch, Aubagne et Marseille 11e, à l’aide de deux GPS qui indiquent parfois des directions opposées, ne sera pas facile. Et nous n’avons pas de carte routière papier ! la technologie n’est donc pas toujours la meilleure solution… Origine de La Treille viendrait du nom d’une famille de Ligurie qui s’y installe avec ses deux enfants Claude et Jean Paul au XVIe. Jean Paul est toujours dans les textes affublé de son surnom Jean Paul dit la Treille ! selon François Barby, revue Marseille Quand nous arrivons, tout le monde est déjà là c’est raté pour prendre de l’avance ! C’est dans ce village que se trouve la maison de vacances de la famille Pagnol. – Vous n’allez pas me dire que vous allez à La Treille ? – Nous traversons le village, dit mon père, mais nous allons encore plus loin. – Mais après La Treille il n’y a plus rien ! – Si, dit mon père, il y a Les Bellons. Marcel Pagnol Nous commençons par le cimetière de la Treille où est enterré Marcel Pagnol, sa fille Estelle et sa mère Augustine morte un 16 juin 1910 comme aujourd’hui ; la tombe se trouve face à l’entrée avec une épitaphe de Virgile Fontes, amicos, uxorem, dilexit ; dans une autre sépulture Pagnol, sont enterrés son père et la seconde femme de celui-ci Madeleine ; Maurice, le petit Paul, Germaine, René et sa femme Martine, ses frères et sœur nés du premier mariage de son père avec Augustine ; depuis 2016, sa nièce Andrée, fille de sa sœur Germaine. C’est là dans ce cimetière que sont enterrés également son ami Lili des Bellons Baptistin David Magnan de son vrai nom, mort pour la France à 21 ans et le maçon Marius Brouquier. La montée démarre aussitôt, passant devant l’église et la fontaine de Manon, la villa la Pascaline, louée par Pagnol dans laquelle il a écrit les premières pages de ses souvenirs d’enfance. Ce devait être en janvier 56. Mon frère […] avait […] décidé d’aller, avec sa femme, s’installer pour quelques semaines à La Treille, dans […] la villa rebaptisée aujourd’hui La Pascaline, qu’il avait gardée en location depuis le tournage de Manon des sources. La nuit tombait vite, nous rentrions tôt. Marcel passait une partie de ces longues soirées à écrire. Germaine Gombert Insensiblement, nous passons dans la commune d’Allauch ; dans la traversée des Bellons, je reconnais la fontaine devant la Bastide neuve où la famille Pagnol passait ses vacances au grand air, pour le bien d’Augustine, la mère de Marcel Pagnol, de santé fragile. S’ouvre alors un paysage de collines typique des films de Pagnol. Les lieux de tournage des films d’Yves Robert ne sont pas toujours les lieux vécus par Marcel dans son enfance par exemple, dans le film, la Bastide Neuve est aux Plâtrières à Pichauris. La maison s’appelait La Bastide Neuve mais elle était Neuve depuis bien longtemps. Pagnol Sous la Grande Tête Rouge, rouge de la bauxite, un grand abri sous roche sous les deux citernes DFCI. Au croisement marqué Escaoupre1 nous obliquons dans le lit d’un ruisseau à sec, sur de grandes dalles plates parfois creusées de marmites remplies d’eau, parfois circulant dans un étroit passage envahi par la végétation, signe qu’il y a encore de l’eau. Après un petit arrêt photos – en haut de g. à d. Marianne, Nathalie, Franck. En bas Maurice, Sylviane, Cédric, Marie-F., Sandrine, Majo, Claude – par un pas un peu haut dans la paroi rocheuse, nous rejoignons le sentier et poursuivons jusqu’au barrage non loin de la source du Chien ; Jean-Luc a pu y voir la cascade en furie. Au loin, Franck nous montre un petit abri sans toit où dans le film, Marcel trouve refuge le jour où… Soudain, une ombre passa sur le taillis. Je levai la tête, et je vis le condor. […] Je pensai qu’il était venu par curiosité pure […]. Mais je le vis prendre un large virage en passant derrière moi et revenir sur ma droite je constatai alors avec terreur qu’il décrivait un cercle dontj’étais le centre, et que ce cercle descendait peu à peu vers moi ! Je cherchai des yeux […] un refuge ô bonheur ! À vingt mètres sur ma droite, une ogive s’ouvrait dans la paroi rocheuse […] Je marchais tout droit devant moi, à travers les cades et les romarins, les mollets déchirés par les petits kermès […]. L’abri n’était plus qu’à dix pas hélas, trop tard ! Le meurtrier venait de s’immobiliser […] Soudain, il plongea, à la vitesse d’une pierre qui tombe. Fou de peur, et mes yeux cachés derrière mon bras, je me lançai à plat ventre sous un gros cade, avec un hurlement de désespoir. Au même instant retentit un bruit terrible […] une compagnie de perdrix s’envolait, épouvantée, à dix mètres devant moi, et je vis remonter l’oiseau de proie d’un vol ample et puissant, il emportait dans ses serres une perdrix tressaillante […] Pagnol, la gloire de mon père Au virage vers l’est, commence la plus rude épreuve de notre parcours 131 m de dénivelée sur une distance horizontale de 401 m, soit une pente de 33%, piste classée de difficulté rouge, voire noire si l’on tient compte de la nature du terrain. Le groupe s’étire ; Franck organise plusieurs pauses à l’ombre. Je m’accroche parfois aux branches, souffle et sue à grosses gouttes, encourage Majo qui maintient l’intensité de l’effort bien qu’elle soit au bord du malaise. Finalement tout le monde se retrouve au Pas du Loup crâne, visage, bras ou mollets sont rougis par le soleil qui chauffe à plus de 25° et pas de vent ; pendant la longue pause, je cherche la gravure de berger la plus proche que j’ai repérée il y a deux ans avec Michel ; après 10 mn de recherche, c’est Franck qui l’aperçoit ; quelques gouttes d’eau versées sur le dessin et voilà la gravure qui apparaît en relief comme par magie ; nous n’en retrouverons aucune autre. Pourtant, sur ces dalles plates exposées au soleil, se cachent rosaces, fleurs, et un long serpent. Pour voir toutes les gravures de bergers, lire l’article Sur les traces des derniers bergers du Garlaban. Le petit Paul, frère de Pagnol, dernier chevrier d’Allauch, y aurait gravé un de ces dessins. Au sud du Pas du Loup, vers les barres de la Garette, eut lieu la scène des Bartavelles de la Gloire de mon père. La moitié du groupe envisage déjà un retour précoce. Franck propose plutôt un autre itinéraire qui nous évitera de grimper au Taoumé mais nous privera de la grotte du Grosibou. Qu’importe, cinq personnes optent pour ce choix, de même longueur approximativement, sans le dénivelée de 40 m, sans la pente à 25%. Tranquillement, nous suivons le balisage jaune qui nous amène, au même moment que l’autre groupe, au carrefour avec la piste qui descend du sommet 624 m. Pause repas, moment salutaire et convivial ; chacun a trouvé un rocher pour siège et reprend des forces ; Franck a transporté jusqu’ici une bouteille de vin rouge qu’il partage ; j’offre le reste de rhum arrangé à la cannelle, coutume transmise par notre guide de la communauté OVS. Puis c’est l’heure de repartir ; petite discussion pour savoir si le petit groupe de tout à l’heure commence sa redescente. Si près de la baume Sourne2, ce serait dommage de ne pas y aller, surtout que chacun semble ragaillardi. Après une descente chaotique, la grotte apparaît sur notre gauche ; malgré le sol humide et glissant, elle se visite à la lampe de poche car elle est sombre, sauf, selon Jean-Luc, à la mi-décembre lorsque le soleil pointe son nez. Cette grotte a été fouillée par Max Escalon de Fonton dès 1936 puis Jean Courtin en 1974. La situation des peintures, à 35 m de l’entrée originelle, placées dans une quasi-obscurité, en fait un sanctuaire profond [ndlr du chalcolitique, période où un outillage, principalement en pierre, peut être complété par des objets en cuivre travaillé à partir dès 3000 av. en France] […] Tout amène à penser qu’il s’agit bien d’un sanctuaire décoré de manière homogène et par un petit nombre d’artistes voire même par un seul qui a su concevoir, organiser et réaliser un ensemble d’environ quatre-vingt-quinze éléments. Bernard Grasset, BSR 2003 Un peu plus loin, un bouquet de campanules à grandes fleurs campanule carillon ; un passage débroussaillé mène au Puits du Mûrier désormais bien caché dans la végétation sous son toit de maçonnerie. C’est dans une clairière proche de ce puits qu’a eu lieu la rencontre entre Marcel Pagnol et Lili des Bellons. Franck fait alors remarquer que le Garlaban n’est pas loin et que le groupe des plus fatigués pourrait attendre les autres sous les arbres au pied de la montagne. Echange de regards. Nous poursuivons. Le sentier sinue sur le plan de l’Aigle, monte et monte encore, permettant d’observer le Garlaban de plus près, tel un chapeau melon posé sur une table ; sa croix blanche se détache sur le fond du ciel assombri ; au loin Marie a reconnu la haute falaise de La Ciotat et son bec de l’Aigle ; Marseille semble blottie entre les montagnes. Ceux qui ne grimperont pas au sommet du Garlaban 714 m ne seront pas loin de ce point culminant puisqu’ils ont atteint ici 677 m d’altitude. La présence de plusieurs antennes sur la Butte des Pinsots a quelque chose de choquant dans les paysages de Pagnol. Parvenus au col du Garlaban, trois volontaires partent à l’assaut de la Croix qui existe sans doute depuis fort longtemps ; sur la carte d’Etat-Major de 1861, le sommet n’est pas repéré par son nom mais par la Croix. J’y suis déjà allée donc je me repose. 25 mn plus tard, nos trois héros Franck, Cédric et Claude, sont de retour. Inutile d’envisager désormais un circuit de secours ; nous terminerons ensemble. Longue descente sur une large piste jusqu’à un cairn qui signale bien mieux qu’autrefois la table à dessin de l’artiste aubagnais Louis Douard 78 ans aujourd’hui une pierre plate gravée Passa per aqui. Il a laissé sur les larges dalles des dizaines de gravures bien plus visibles que celles des bergers, dont un ensemble sur le thème de Pagnol. Des sentiers bordés de gros cailloux désormais invitent le visiteur à les suivre. Des plus anciennes gravures de 2006 aux toutes dernières en 2018, la visite sera donc complète et vous constaterez que la qualité des gravures a progressé au cours des années. Rencontre avec les pierres gravées du Garlaban Diaporama en musique avec sélection de gravures de Louis Douard nécessite Adobe Flash Player Les mêmes photos que le diaporama avec présentation en spirale nécessite Adobe Flash Player Une piste à droite nous mène près d’une petite barre rocheuse signalée par l’IGN et qu’il faut traverser pour atteindre la grotte de Manon, ou du Plantier ; je le signale à Franck qui n’a pas souvenir de cette difficulté donc… tout le monde y va. Sur un tracé bleu, quelques pas rocheux en descente nécessitent que l’on mette les mains puis l’étroit sentier longe le vide. L’une d’entre nous, sujette au vertige, a besoin d’aide et la trouve sans problème. Tout le monde est arrivé à l’abri sous la grotte de Manon, Franck immortalise l’instant. C’est sur le toit de cette grotte qu’Ugolin déclare sa flamme à Manon ; au-dessus, la source du Cerf, petite vasque construite par le maçon Marius Brouquier et sur laquelle Marcel Pagnol et Orane Demazis ont laissé leurs empreintes un jour de 1934. Longue descente caillouteuse dans le prolongement du vallon des Piches pour rejoindre le col d’Aubignane ; petit arrêt à un carrefour de pistes le balisage jaune emprunte le sentier de gauche mais Franck pense rejoindre le vallon de Passe-Temps à droite. Je lui confirme que la direction de la Treille se trouve indiquée sur un rocher peint aux couleurs d’Allauch et que la piste sous la ligne à haute tension est facile ; les panneaux directionnels ayant été enlevés, je ne prête pas attention qu’il y a deux pistes. Nous suivons la plus large qui longe les barres rocheuses du Saint-Esprit ; bientôt elle s’écarte de notre objectif initial mais c’est trop tard pour faire demi-tour car un groupe est déjà loin devant. Finalement, nous trouvons un étroit sentier sur la droite dans lequel Franck s’aventure pour s’assurer qu’il va dans la bonne direction, sans doute un passage de chasseurs ; il zigzague, longe un petit à-pic et arrive sur une piste qui dessert plusieurs propriétés privées. Nous débouchons à la Treille, sur le chemin du vallon de Passe-Temps par lequel nous aurions dû arriver. Couper là, c’était une bonne idée qui nous a fait marcher 15 mn de plus à peine. Nous cherchons la fontaine de Manon dès notre arrivée car les gourdes sont vides deux litres n’ont pas suffi ; aucun bar d’ouvert dommage de se quitter ainsi après une aussi belle journée. Merci à Franck qui a réussi à emmener tout le monde jusqu’au bout, avec une bienveillante persuasion, tel un coach sportif trop fort ! Félicitations à tous ! A chacun son Everest le nôtre, c’était le Garlaban. Une randonnée un peu difficile qu’il vaut mieux faire au printemps ou en automne car la chaleur est épuisante et il y a bien peu d’ombre. Même sans le Taoumé et sans le Garlaban, l’intérêt y est côté Pagnol et paysages. Après étude de la carte 3245ET au 1/25 000 que je n’avais pas ce jour là, il apparaît que Franck avait raison nous aurions pu déboucher au niveau du cimetière en poursuivant malgré tout la dernière large piste à partir du col d’Aubignane, et en coupant les derniers lacets ; l’itinéraire plus long de 370 m par rapport à l’itinéraire initial par le vallon, est plus reposant en fin de randonnée. Image de l’itinéraire hors Taoumé et Garlaban 15km515, 5h déplacement 9h07 au total, 538m de dénivelée 790 m en cumulé Avec Taoumé et Garlaban bleu prévu, même distance à 285 m près, mais 575 m dénivelée 870 m en cumulé Télécharger la trace dans les deux versions 1Escaoupre provençal escaupre, outil de graveur en biseau. Qui me dira pourquoi ce nom est attribué à ce vallon ? 2sourne en provençal, sombre ©copyright Category Archive for Films FR Lieux de tournage – Dix pour cent 10 pour cent 28 octobre 2020 Destinations, Europe du Nord, Films, Films FR, France Lieux de tournage – La gloire de mon père 29 janvier 2018 Destinations, Europe du Nord, Films, Films FR, France Lieux de tournage – Les Visiteurs 29 janvier 2018 Destinations, Europe du Nord, Films, Films FR, France Lieux de tournage – Le Père Noël est une ordure 29 janvier 2018 Destinations, Europe du Nord, Films, Films FR, France Lieux de tournage – Les Trois Frères 29 janvier 2018 Destinations, Europe du Nord, Films, Films FR, France Lieux de tournage – Les Anges Gardiens 29 janvier 2018 Destinations, Europe du Nord, Films, Films FR, France

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