VenteOM : un gros coup de climâ sur le PIF. Un journaliste britannique, Ben Jacobs, a investiguĂ© pour savoir si le PIF (Fonds public d'investissement d'Arabie saoudite) pensait
Maintenantque lâOM joue le trĂšs haut de tableau en Ligue 1, les rumeurs autour dâun rachat se sont estompĂ©es. Mais le prince dâArabie Saoudite sâintĂ©resse toujours au club phocĂ©en. AprĂšs le rachat de Newcastle en Premier League, le Fonds dâinvestissement dâArabie Saoudite est sur le point de racheter lâInter Milan. Le prince Mohammed Ben Salmane souhaite devenir
Récapitulonsles faits depuis le début de cette affaire :- Début Février, Thibaud Vezirian, journaliste trÚs fiable, ami de Romain Molina, qui
VenteOM : Thibaud VĂ©zirian a de nouvelles rumeurs, l'Arabie Saoudite cache son jeu. PubliĂ© Lundi 11 Octobre 2021 Ă 06:40 Dans : OM. Par Alexis Rose. Pendant que lâArabie Saoudite a fait une
LasociĂ©tĂ© saoudienne Kingdom Holding Co a conclu un programme dâinvestissement multisectoriel Ă©valuĂ© Ă 3,4 milliards de dollars. Selon le dĂ©pĂŽt, le programme a eu lieu sur une pĂ©riode de deux ans Ă partir du deuxiĂšme trimestre de 2020 jusquâau trimestre en cours.. Ce programme est la premiĂšre annonce importante pour KHC aprĂšs la vente dâactions
Pressentipour ĂȘtre au coeur du projet de rachat de lâOlympique de Marseille, le fils du prince dâArabie Saoudite Al Waleed bin Talal a dĂ©menti sans le
AMGQN6X. Exclu FM Par Constant Wicherek PubliĂ© le 02/07/2020 2003 - Mis Ă jour le 03/07 0959 Hasni Abidi est spĂ©cialiste de la stratĂ©gie de l'Arabie Saoudite, et donne des cours au Global Studies Institute de l'universitĂ© de GenĂšve. Il avait rĂ©cemment Ă©voquĂ© deux hommes forts et surtout le fonds souverain saoudien concernant le rachat de l'OM. Il a tout expliquĂ© Ă Foot Mercato. Foot Mercato vous avez Ă©voquĂ© deux hommes au coeur du dossier OM, pouvez-vous nous les prĂ©senter ? La suite aprĂšs cette publicitĂ© Hasni Abidi quand il s'agit d'acquisition d'un club, c'est une affaire d'Ătat. Il existe deux hommes importants, qui sont Ă©coutĂ©s de Mohammed ben Salmane, lui-mĂȘme prĂ©sident du public investment fund PIF, un des plus importants au monde, dont les missions sont d'investir Ă l'intĂ©rieur ou Ă l'extĂ©rieur. Rien ne pourra se faire sans l'accord de MBS, mais il a des hommes de confiance. Il y a donc Yasir Al-Rumayyan, un homme de confiance, qui est jeune. Il est gouverneur de ce fonds et ces missions sont pilotĂ©es par lui. Il prend des avis en matiĂšre de football. Yasser Almisehal, qui est un homme un peu neuf, qui s'occupe des compĂ©titions de football. Il existe d'autres personnes dont un prince qui est chargĂ© de moderniser le sport. Il existe une myriade de personnalitĂ©s qui sont autour de MBS Mohammed ben Salmane, ndlr, qui lui assure des consultations. Lui, il se prĂ©serve, car il ne veut pas apparaĂźtre comme l'homme pressĂ© qui veut acheter ce club. FM pourquoi Ă©voquez-vous le PIF fonds d'investissement public d'Arabie Saoudite ? HA je parle de PIF parce que quand il s'agit de montants aussi importants et surtout d'acquisition d'un club de football, ce n'est pas l'argent de Walid ben Talal, mĂȘme s'il dispose des fonds nĂ©cessaires ou d'un autre homme d'affaires. Depuis l'arrivĂ©e de MBS, aucun homme d'affaires ne peut nourrir une politique ambitieuse Ă l'Ă©tranger sans son accord. Je vois que plusieurs personnalitĂ©s s'agitent autour de l'OM et je voulais prĂ©ciser que sans le fonds souverain, qui ne rend compte qu'Ă MBS, il est vain de s'attendre Ă un investissement saoudien. Il ne s'agit pas d'un investissement au rabais. Il s'agit de grande opĂ©ration. Depuis 2019 et l'installation de MBS comme prince hĂ©ritier en juin 2017, il existe une volontĂ© ferme et dĂ©terminĂ©e de diversifier les investissements saoudiens. La premiĂšre raison est que l'Arabie Saoudite a conscience qu'elle a mauvaise presse en Europe et Ă l'Ă©tranger pour moult raisons. Mais aussi parce qu'autour de MBS, il existe des hommes d'affaires qui disent et des membres de son cabinet qui plaident pour qu'un investissement Ă Marseille se concrĂ©tise. Car le pays est dans une grande opĂ©ration de sĂ©duction et de diversification de ses investissements dans le cadre de Arabie Saoudite vision 2030. Pour eux, Marseille est un pied d'entrĂ©e dans un grand projet, un grand partenariat entre des sociĂ©tĂ©s françaises et l'Arabie Saoudite. FM que les deux Yasir soient des hommes-clĂ©s concernant l'OM, c'est une information ? HA le fonctionnement de lâArabie saoudite est basĂ© sur les alliances et lâallĂ©geance et non pas sur les institutions qui ne rĂ©sistent pas Ă la tradition monarchique. Jâai gardĂ© des amis en Arabie depuis mes sĂ©jours sur place. Selon eux, le fonds d'investissement garde la main sur les grandes opĂ©rations en matiĂšre de foot. FM donc on vous a parlĂ© de l'OM ? HA non. On m'a parlĂ© de ceux qui ont l'oreille de Mohammed ben Salmane concernant les investissements, y compris l'OM. Plusieurs dossiers concernant des prises de participation ou acquisitions sont Ă lâĂ©tude. FM l'OM retient l'attention de MBS ? HA oui, absolument. Le projet a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©. Dans les dossiers d'investissement du PIF, l'OM, comme Newcastle, est sur la table. Est-ce que MBS a tranchĂ© ? L'OM a toujours Ă©tĂ© un projet de haute importance, pas comme Newcastle. Le championnat français, en termes de retombĂ©es, n'est pas le championnat britannique vu par Riyad. On sait qu'il y a plus de flexibilitĂ© en termes lĂ©gislatifs du cĂŽtĂ© britannique. Mais l'OM a deux atouts. Le premier est que la France a un prĂ©sident qui peut convaincre les Saoudiens. Quand un fonds souverain investit, c'est la meilleure des options. Le fonds est public et sous le contrĂŽle du pouvoir politique ce qui offre une garantie. Ce n'est pas comme quand un investisseur achĂšte un club et peut le revendre trois ans plus tard. Un financement Ă©tatique rassure tout le monde, notamment l'Ă©tat français parce qu'il y aura, en parallĂšle, d'autres investissements souhaitĂ©s par la France. C'est Nicolas Sarkozy qui a fait les relations publiques pour le Qatar. Il existait des accords importants sur la fiscalitĂ© des ressortissants qataris, des accords de coopĂ©ration et de dĂ©fense. Je crois que l'OM mĂ©rite un fonds public stable et solvable et qui sera aussi moins interventionniste sur la gestion interne et le choix du staff qui va gĂ©rer et entraĂźner le club. FM est-ce que l'Arabie Saoudite aurait besoin d'un intermĂ©diaire comme Mohamed Ayachi Ajroudi, sachant que la vision religieuse est diffĂ©rente avec la Tunisie ? HA vous avez raison d'Ă©voquer cela. MBS est soutenu par les Ătats-Unis et les Occidentaux parce qu'il est perçu comme lâhomme qui va rĂ©former le visage du royaume. Il a promis de se dĂ©barrasser de cette image de l'Islam wahhabite qui colle au pays. Il renoue les relations avec IsraĂ«l sans complexe. Il est intĂ©ressĂ© par des investissements massifs en Occident parce qu'il veut tourner la page du passĂ©. Il veut surtout se prĂ©parer Ă la succession de son pĂšre et il a besoin d'amĂ©liorer son image et de se prĂ©senter comme un homme libĂ©ral. Le prince de la rupture. La question de la religion n'est pas un handicap. Je n'ai pas rĂ©ponse concernant la proximitĂ© entre Ajroudi et le premier cercle du prince, mais il y a des centaines de personnes autour de la couronne royale pour plusieurs projets. MBS reçoit beaucoup de visites, entre courtisans et apporteurs dâaffaires et intermĂ©diaires dans des affaires comme celle de lâOM. Câest le mĂȘme scĂ©nario pour Newcastle et pour l'OM. Chacun arrive en Europe en expliquant qu'il a le soutien de l'Arabie Saoudite. Sachez, les amoureux du foot et de l'OM en particulier, que conclure une affaire avec lâOM est un investissement sportif, Ă©conomique et politique trĂšs important. Il dĂ©passe largement M. Ajroudi et d'autres personnes. Ăa touche le coeur du pouvoir. FM donc ça pourrait ĂȘtre deux dossiers diffĂ©rents ? HA dans ses dĂ©clarations, Ajroudi dit que ce sont des fonds saoudiens. FM il a aussi dit que les Saoudiens et les Ămiratis auraient moins de 50 %, c'est possible ? HA ce n'est pas une information de ma part, c'est une analyse il y a une proximitĂ© inĂ©dite entre Riyad et Abu Dhabi. Mohammed ben Zayed Emirats Arabes Unis et Mohammed ben Salmane sont d'accord pour ĂȘtre sur la mĂȘme ligne. Ils ont une convergence sans le moindre bĂ©mol. On ne peut pas exclure un investissement des deux parties. L'idĂ©e ne viendrait pas de MBS. Lui reçoit des propositions. L'homme membre de la famille royale qui aime le foot est connu, c'est AlWalid ben Talal. Il a essayĂ© d'acheter Ă plusieurs reprises l'OM. Vu la situation actuelle oĂč il a passĂ© plusieurs semaines en dĂ©tention et interdit de sĂ©jour Ă l'Ă©tranger, il n'est pas un cascadeur dans ses projets. Tous ses investissements actuels sont rationnels. Il sait trĂšs bien qu'il ne peut pas faire d'investissement politique, comme c'est le cas pour l'OM sans la bĂ©nĂ©diction du Boss. Est-ce que le prĂ©sident a parlĂ© directement du club Ă Mohammed ben Salmane ? » FM il ne pourrait pas faire Newcastle et l'OM... HA l'OM a deux avantages. Le premier, c'est que dans les pays du Golfe, on sait que les relations sont bonnes entre le PrĂ©sident Macron et Mohammed ben Salmane et que Macron ne serait pas contre, d'aprĂšs ce que j'ai lu, que l'OM soit contrĂŽlĂ© par des fonds saoudiens. Mais le prĂ©sident de la RĂ©publique ne veut pas que des investissements dans un club, mais que d'autres affaires suivent. Jusqu'Ă maintenant, les Saoudiens n'ont pas sorti le carnet de chĂšques avec la France, n'ont pas honorĂ© leurs promesses. Alors que Trump est ravi des bonnes affaires avec le Royaume. Aujourdâhui, MBS est un homme qui veut s'assurer le soutien politique de la France, il ne va pas se contenter de recevoir un lambda pour prĂ©senter le projet de l'OM. Du cĂŽtĂ© pouvoir, on attend un parrainage politique de cette prise de l'OM. L'exemple parfait le PSG, sans Nicolas Sarkozy, il n'avait aucune chance d'avoir le soutien du pĂšre de l'Ă©mir actuel. C'est comme ça que ça fonctionne du cĂŽtĂ© du Golfe. Ils investissent, mais il leur faut un accompagnement politique. On est dans une dualitĂ© importante le prĂ©sident français n'est pas contre une prĂ©sence saoudienne Ă Marseille. MBS n'est pas contre, au contraire, mais je ne connais pas les coulisses entre les deux, que le club de l'OM soit une demande du pays et pas uniquement un business entre un AmĂ©ricain et un Saoudien. On ne peut pas demander au futur roi de l'Arabie Saoudite de traiter avec un homme d'affaires amĂ©ricain Frank McCourt. Ceux qui vont lancer des ballons d'essai, ce sont des intermĂ©diaires. Ce ne sera pas le prince lui-mĂȘme ni les deux hommes que j'ai citĂ©s plus haut. Les intermĂ©diaires vont servir Ă savoir si le club est Ă vendre et Ă quel prix. Il n'y a pas un mot dans les milieux sportifs en Arabie Saoudite parce que tant que Mohammed ben Salmane n'a pas montrĂ© son intĂ©rĂȘt, personne ne dit rien. FM oui, mais Newcastle... HA concernant Newcastle, il y a un problĂšme par rapport Ă l'OM. Je n'ai pas regardĂ© les lois pour la Grande-Bretagne, mais c'est difficile de prĂ©tendre Ă l'achat d'un grand club quand on a des dĂ©boires avec les rĂšgles commerciales. Mais le gouvernement britannique s'est exprimĂ© clairement Ă ce sujet les Saoudiens doivent se dĂ©brouiller avec la Premier League. Ăa agace les hommes politiques saoudiens puisque MBS s'est prononcĂ© dans le rachat de Newcastle. Les Saoudiens ont vu qu'il n'y avait pas un enthousiasme dĂ©bordant pour leur participation. Est-ce qu'ils ont les moyens et les envies de prendre les deux clubs ? Je pense qu'ils ont les moyens financiers de le faire. Les Saoudiens peuvent aussi jouer d'une concurrence dans les deux dossiers de rachat en essayant de voir quel serait l'accompagnateur politique qui donnerait plus de facilitĂ©s et d'avantages Ă un acquĂ©reur qui est fonciĂšrement politique ? FM lequel des deux Ă©tats prĂ©fĂ©rerait voir l'Arabie Saoudite ? HA les autoritĂ©s françaises. Mais est-ce qu'ils l'ont fait savoir ? La discussion tĂ©lĂ©phonique entre Emmanuel Macron et Mohammed ben Salmane n'a pas Ă©tĂ© confirmĂ©e. L'OM est soutenu par le prĂ©sident français. Mais est-ce que le prĂ©sident a parlĂ© directement du club Ă Mohammed ben Salmane ? FM on pourrait s'attendre Ă quoi comme type d'investissement ? HA ce sont de grands investissements ? Comment impliquer toute la rĂ©gion dans le projet de la ville de Neome Neom est un projet de ville futuriste situĂ©e au Nord-Ouest de l'Arabie saoudite, Ă proximitĂ© de la frontiĂšre avec la Jordanie et l'Ăgypte, des investissements pour le tourisme aussi ? Les Saoudiens ne comptent pas leur argent sur ce sujet. Il s'agit aussi de voir quels seront les hommes choisis pour diriger le club. Il existe des personnalitĂ©s françaises Ă©coutĂ©es par MBS et qui s'occupent des relations publiques. On n'en parle pas, notamment un qui a ramenĂ© Carl Lewis et des grandes vedettes sportives au Qatar et qui a ensuite Ă©tĂ© embauchĂ© par MBS, qui a organisĂ© la grande confĂ©rence de lancement d'Arabie Saoudite vision 2030 Richard Attias, ndlr. C'est un peu difficile de parler au nom des Saoudiens sans avoir un mandat des Saoudiens » FM vous avez connaissance des rapports qu'entretient Mohamed Ajroudi avec le cercle du pouvoir saoudien ? HA je suis chercheur donc je n'ai pas accĂšs à ça. Je ne connais pas ses entrĂ©es, ses liens importants. C'est un peu difficile de parler au nom des Saoudiens sans avoir un mandat des Saoudiens. FM mais le tandem Ajroudi-Boudjellal ne renvoie pas forcĂ©ment une bonne image... HA quand j'ai Ă©voquĂ© des hommes-clĂ©s, je ne parlais pas d'eux. On ne va pas les crucifier directement. Ils pourraient ĂȘtre des intermĂ©diaires, des hommes de deuxiĂšme ou troisiĂšme main. Pour Newcastle, comme pour l'OM, c'est le cĆur du pouvoir, c'est le PIF saoudien. Il est chargĂ© par MBS de prĂ©senter une politique plus offensive en termes d'investissements. Le sport en fait partie et l'OM en fait partie. Ce sont des modalitĂ©s qui nous Ă©chappent Ă tous en matiĂšre de nĂ©gociations et de coulisses. FM on pourrait imaginer qu'Ajroudi soit une sorte d'Ă©cran de fumĂ©e ? HA absolument. Les Saoudiens consultent beaucoup. Ils peuvent confier des petites missions pour sonder le marchĂ©, le vendeur ou le public. Un acheteur sĂ©rieux comme l'Arabie Saoudite ne veut pas s'exposer dĂšs la premiĂšre heure d'une maniĂšre publique. On se prĂ©serve jusqu'Ă la fin d'autant que le projet est politique. Vous avez vu toute cette fiĂšvre autour des fonds saoudiens ? C'est un pays qui Ă©tait rejetĂ© aprĂšs l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi qui voit aujourd'hui une demande française. C'est incroyable.
Accueil / Ligue 1 / Les vĂ©ritĂ©s sur les rumeurs de vente de l'OM au milliardaire saoudien Al-Walid ben Talal PubliĂ© le 14/05/2020 1118 - Mis Ă jour Ă 2315 Depuis quelques jours, une folle rumeur enflamme les rĂ©seaux sociaux et le microcosme marseillais. Un milliardaire saoudien aurait pris contact avec Frank McCourt pour lui racheter l'OM contre 250 MâŹ. Une information dĂ©mentie depuis par l'entourage de l'hommes d'affaires bostonien propriĂ©taire de l'OM. Le magazine Challenges a menĂ© son enquĂȘte. Si quelques contacts ont Ă©tĂ© nouĂ©s par diffĂ©rents intermĂ©diaires, aucune offre sĂ©rieuse n'a Ă©tĂ© soumise, d'autant que plusieurs sources ont indiquĂ© que le club phocĂ©en n'Ă©tait pas Ă vendre. Le prince Al Walid ben Talal sur le perron de l'ElysĂ©e en 2016 ©Maxppp Depuis plusieurs mois et encore plus depuis que les difficultĂ©s financiĂšres de lâOM ont Ă©clatĂ© au grand jour, la vente du club phocĂ©en est Ă nouveau Ă©voquĂ©e. Et comme ce fut le cas il y a quelques mois, câest la rumeur dâune vente Ă un riche homme dâaffaires saoudien qui refait surface, telle un serpent de mer. Les timides dĂ©mentis de Jacques-Henri Eyraud et de lâentourage de Frank McCourt nâont dâailleurs pas calmĂ© les supporters du club phocĂ©en qui se dĂ©lectent de chaque nouvelle information sur le sujet, sans que lâon puisse vraiment savoir sâil existe rĂ©ellement la possibilitĂ© de voir lâArabie Saoudite prendre possession du club champion dâEurope 1993. La suite aprĂšs cette publicitĂ© Il nâen fallait pas plus pour quâune rumeur lancĂ©e en Italie ne mette une fois encore le feu aux poudres. Le site TMW lançait le 9 mai qu'Al-Walid ben Talal nĂ©gociait un rachat du club avec l'actuel propriĂ©taire bostonien de l'OM, Frank McCourt, pour une opĂ©ration estimĂ©e Ă plus de 250 MâŹ. Le milliardaire saoudien de 65 ans viendrait avec des moyens illimitĂ©s en vue de concurrencer le PSG dirigĂ© par le Qatar. Une lutte au sommet PSG-OM avec en fond la rivalitĂ© exacerbĂ©e entre les deux ennemis historiques du Moyen-Orient, le Qatar et l'Arabie Saoudite. L'OM ne serait pas en vente Pourtant, aucun suivi d'annonce ne confortait cette folle rumeur en dĂ©pit d'un court dĂ©menti de l'entourage du boss de l'OM dans les colonnes de la Provence. Mais dâoĂč vient donc ce soudain emballement ? Challenges a menĂ© lâenquĂȘte et en dĂ©voile lâorigine. Tout serait parti de deux hommes, Kacy Grine et Jean-Marc Forneri. Challenges explique tout d'abord que Grine, banquier d'affaires, fan de football et conseiller Al-Walid, a pris contact avec Frank McCourt via son ex-femme Jamie McCourt qui n'est autre que l'ambassadrice amĂ©ricaine en France. Il y a eu un Ă©change entre les deux hommes. Grine a agi en banquier d'affaires, il voulait voir s'il y avait une opportunité», explique le mĂ©dia financier. Autre homme important de l'opĂ©ration, Jean-Marc Forneri, l'actuel prĂ©sident du conseil de surveillance du port maritime de Marseille-Fos, qui a lui aussi soumis l'idĂ©e au milliardaire saoudien de racheter le club phocĂ©en. InterrogĂ©e par Challenges, une source a confirmĂ© les dires de Jacques-Henri Eyraud en indiquant que l'OM n'Ă©tait pas Ă vendre, mais que le prince Al-Walid dispose de plusieurs milliards de cash qu'il entend rĂ©investir. Bien que mis en prison en 2017 par son cousin, le prince hĂ©ritier Mohammed ben Salmane, le milliardaire saoudien a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© en 2018 et s'est rangĂ© derriĂšre le prince hĂ©ritier qu'il soutient dans sa politique de diversification Ă©conomique. Un peu moins libre de ses dĂ©cisions qu'auparavant, notamment au niveau de ses investissements, le prince Al-Walid dispose toujours d'une fortune colossale, lui qui possĂšde le luxueux hĂŽtel George V, 6 % du capital d'AccordHotels par ailleurs sponsor majeur principal du PSG et de nombreux intĂ©rĂȘts et participations dans de nombreuses entreprises cotĂ©es en bourse. Peut-on l'imaginer investir son argent Ă l'OM ? Les diffĂ©rentes personnes interrogĂ©es par Challenges Ă©mettent quand mĂȘme de sacrĂ©s doutes comme cette source proche de la Kingdom Holding Company KHC, la sociĂ©tĂ© d'investissement du prince Al-Walid. MalgrĂ© ses moyens et son cĂŽtĂ© parfois fantasque, Al-Walid est un financier rationnel, trĂšs amĂ©ricain dans son approche du business, il ne fera pas n'importe quoi. D'autant plus qu'il est moins libre que par le passĂ©. Disons qu'il peut mener des projets tant que ceux-ci ne desservent pas les intĂ©rĂȘts de MBS.» Un investissement de l'Arabie Saoudite Ă l'OM soulĂšve de nombreuses questions Ensuite, d'autres problĂšmes plus conjoncturels peuvent laisser imaginer une sacrĂ©e complexitĂ© Ă mener l'opĂ©ration rachat de l'OM Ă son terme. L'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi a laissĂ© des traces dans l'opinion publique internationale et pose question Ă l'heure oĂč Newcastle est lui aussi en passe de passer aux mains de l'Arabie Saoudite. DeuxiĂšme problĂšme et il est de taille la place et lâimportance prise par le Qatar en France ces derniĂšres annĂ©es. Aussi bien au PSG que chez beIN Sports plus gros dĂ©tenteurs de droits TV au monde et acteur-clĂ© du football en France, lâarrivĂ©e dâun milliardaire saoudien soutenant ouvertement le prince hĂ©ritier Mohammed ben Salmane au sein du club phocĂ©en ferait forcĂ©ment grincer des dents⊠Enfin, le contexte Ă©conomique compliquĂ© rĂ©gnant actuellement en Arabie Saoudite risque de ne rien arranger. En effet, le richissime pays du Moyen-Orient est dans le dur depuis plusieurs annĂ©es et vient dâentrer dans une crise dâaustĂ©ritĂ© sans prĂ©cĂ©dent. Et la rĂ©cente crise financiĂšre mondiale liĂ©e au coronavirus, qui a entraĂźnĂ© une chute des cours de l'or noir, principale source de revenus du pays, a plombĂ© les finances de l'Ă©tat pĂ©trolier qui totalise aujourdâhui un dĂ©ficit budgĂ©taire dĂ©passant les 112 milliards de dollars. Le rachat dâun club de football ne serait alors pas forcĂ©ment bien vu pour les Saoudiens, invitĂ©s de leur cĂŽtĂ© Ă se serrer la ceinture et Ă abandonner leurs nombreux avantages. Ă la lumiĂšre de tous ces Ă©lĂ©ments, le rachat de lâOM par le milliardaire saoudien Al-Walid ben Talal a pris du plomb dans l'aile. S'il y a bien eu une approche auprĂšs de Frank Mc Court, il n'y a pas eu Ă proprement parler d'offre concrĂšte. Comme souvent ces derniĂšres annĂ©es, lâespoir et les rĂȘves des supporters marseillais de disposer dâune puissance de frappe illimitĂ©e sur le mercato risquent Ă court terme dâĂȘtre vains. Cela nâempĂȘchera pas la rumeur de perdurer encore dans le temps, d'ĂȘtre de nouveau relancĂ©e et de continuer Ă alimenter les rĂ©seaux sociaux et les fantasmes les plus fous des supporters olympiens, qui espĂšrent toujours secrĂštement une issue heureuse et rĂ©elle Ă cette rumeur de rachat...
Lâaffaire semblait tellement pliĂ©e que certains spĂ©culaient sur le contenu dâun communiquĂ© en cours de rĂ©daction. Ne restait plus quâĂ officialiser les rumeurs envoyant lâOlympique de Marseille dans lâescarcelle dâun fonds souverain le propriĂ©taire du club, Frank McCourt, est sorti de son silence, vendredi 5 fĂ©vrier en fin dâaprĂšs-midi, pour siffler la fin de ce quâil range parmi les campagnes rĂ©pĂ©tĂ©es de dĂ©sinformations » et autre manipulations ». Mon engagement vis-Ă -vis de lâOM, de ses salariĂ©s, de la Ville et de lâensemble des Marseillais est total », a assurĂ© lâAmĂ©ricain, qui a dĂ©jĂ investi plus de 300 millions dâeuros dans le champion dâEurope 1993, prix dâachat en 2016 compris.â ANALYSE. Quand le huis clos abĂźme le spectacle sportifĂ lâĂ©tĂ© dernier, dĂ©jĂ , des rumeurs de passage sous pavillon saoudien avaient agitĂ© Marseille jusquâaux dĂ©mentis de lâĂ©tat-major du club. Mensonges ou Ă©bruitements de vraies nĂ©gociations, ces feuilletons questionnent lâintĂ©rĂȘt du royaume pour lâactuel neuviĂšme de la Ligue de soft powerUne telle acquisition, valorisĂ©e Ă plusieurs centaines de millions dâeuros, consacrerait les jeunes ambitions sportives de la monarchie pĂ©troliĂšre. LâintĂ©rĂȘt du pays pour le sport date vraiment de 2017, avec lâarrivĂ©e [du prince hĂ©ritier] Mohammed Ben Salman aux portes du pouvoir et lâĂ©laboration du grand plan de diversification de lâĂ©conomie âVision 2030â », analyse Carole Gomez, directrice de recherches Ă lâInstitut de relations internationales et stratĂ©giques Iris.Dans le Golfe, une rĂ©conciliation dictĂ©e par la raisonChampionnat du monde de boxe, rallye Dakar, course cycliste lâArabie saoudite privilĂ©gie pour le moment lâaccueil de compĂ©titions internationales, prĂ©cieux coups de projecteur sur un pays pariant sur lâindustrie touristique. En mettant la main sur lâOM, elle rejoindrait sur les terrains europĂ©ens certains de ses voisins du golfe Persique et se doterait dâune solide arme de soft power. Câest un club historique dotĂ© dâun vrai palmarĂšs, dâune solide rĂ©putation de sa formation et de son public, et dâune image forte Ă lâĂ©tranger », prĂ©sente Carole Gomez. Un tableau allĂ©chant pour un pays souhaitant polir une rĂ©putation entachĂ©e par un respect tout relatif des droits de lâhomme. Image positive, dynamique et non polĂ©mique du sport » Lâun des objectifs de la diplomatie sportive de lâArabie saoudite est de profiter de lâimage positive, dynamique et non polĂ©mique vĂ©hiculĂ©e par le sport, poursuit la chercheuse. Si le football est un investissement dans lequel vous nâĂȘtes pas certain de retrouver vos billes sonnantes et trĂ©buchantes Ă la fin, vous bĂ©nĂ©ficiez de retombĂ©es en termes de marketing et de place sur la scĂšne internationale. »Les Saoudiens pourraient aussi ĂȘtre sĂ©duits par la rivalitĂ© historique entre Marseillais et Parisiens ; lâoccasion de poursuivre sur la pelouse plusieurs annĂ©es de tensions avec le Qatar, propriĂ©taire du Paris-Saint-Germain depuis 2011. Les deux Ă©quipes sâaffrontent dimanche 7 fĂ©vrier, et câest peu dire que les PhocĂ©ens ne partent pas lâOM en mĂȘme temps que son stade ?EngluĂ© dans le milieu de classement, lâOM a subi en quelques jours lâattaque de son centre dâentraĂźnement par ses propres supporteurs et le dĂ©part de lâentraĂźneur AndrĂ© Villas-Boas, dĂ©missionnaire puis mis Ă pied dans la mĂȘme journĂ©e. Le tout sur fond de pertes financiĂšres causĂ©es par la situation sanitaire et la dĂ©faillance du principal diffuseur, sur les droits TV le football est-il tirĂ© dâaffaire ?De quoi refroidir de potentiels acquĂ©reurs ? Dubitatif sur la crĂ©dibilitĂ© » dâune vente immĂ©diate aux Saoudiens, Christophe Lepetit, directeur dâĂ©tudes au Centre de droit et dâĂ©conomie du sport CDES de Limoges, voit dans la dĂ©liquescence actuelle du football un levier possible. Les investisseurs internationaux fortunĂ©s vont pouvoir acquĂ©rir des clubs ou parties des capitaux Ă moindres coĂ»ts et espĂ©rer des plus-values Ă la revente », avance lâ Ă©lĂ©ment Ă prendre en compte en cas de nĂ©gociations la nouvelle majoritĂ© Ă Marseille a confirmĂ© sa volontĂ© de vendre le stade VĂ©lodrome. Le prix de cession nâa pas Ă©tĂ© fixĂ©, mais lâopportunitĂ© de rĂ©cupĂ©rer le club en mĂȘme temps que son enceinte fait miroiter des sources supplĂ©mentaires de revenus. Si demain il y a un repreneur et quâil veut acheter le stade, nous nous mettrons autour de la table avec lui, promet la maire-adjointe Samia Ghali dans LâĂquipe. Si câest un argument pour vendre le club, tant mieux. Mais je rappelle quâon ne vient pas Ă lâOM pour faire du business, on y vient parce quâon aime le foot, la ville, son club et ses supporteurs. Sinon, ça ne fonctionne pas. »
Sauf retournement de situation, lâArabie Saoudite ne sera pas dans le coup pour un Ă©ventuel rachat de lâOlympique de Marseille. Le feuilleton autour de la vente de lâOlympique de Marseille est relancĂ© depuis quelques jours suite aux rĂ©vĂ©lations du journaliste Romain Molina. Ce dernier a confirmĂ© les intentions de vente du propriĂ©taire amĂ©ricain Frank McCourt et lâintĂ©rĂȘt grandissant dâinvestisseurs saoudiens. Une piste pourtant balayĂ©e ce week-end par le trĂšs bien informĂ© Ben Jacobs. Je suis Ă nouveau interrogĂ© sur une Ă©ventuelle prise de contrĂŽle de Marseille par le PIF. Aucune vĂ©ritĂ© dans les liens. Des sources du PIF disent que le seul club français quâils ont sĂ©rieusement envisagĂ© dâacheter et il y a des mois Ă©tait Bordeaux », a commentĂ© le journaliste britannique sur son compte Twitter. Being asked again about a possible PIF-led takeover of Marseille. No truth in links. PIF sources say the only French club they seriously considered buying and months back was Bordeaux. â Ben Jacobs JacobsBen June 5, 2022 ArabieSaoudite GirondinsDeBordeaux VenteOM
Icon Sport PubliĂ© Samedi 29 Janvier 2022 Ă 1230 Dans OM. Dans le feuilleton de la vente supposĂ©e de l'Olympique de Marseille Ă l'Arabie Saoudite, Thibaud Vezirian continue Ă enfoncer le clou, mĂȘme s'il refuse de donner plus de dĂ©tails. Le mercato hivernal se termine, et lâOlympique de Marseille sâest montrĂ© actif encore une fois, Pablo Longoria ne lĂąchant rien au moment mĂȘme oĂč sportivement lâĂ©quipe de Jorge Sampaoli carbure dĂ©jĂ bien en Ligue 1. Pour Thibaud Vezirian, quoi que les critiques disent, son scĂ©nario dâune vente dĂ©jĂ actĂ©e de lâOM Ă des intĂ©rĂȘts saoudiens se confirme avec cette tactique du club phocĂ©en qui semble investir sans rĂ©ellement compter. L'insider, qui rĂ©pĂšte depuis un an que tout est bouclĂ©, reste toujours aussi affirmatif, Frank McCourt a bien vendu Marseille, mais il reste Ă savoir quand le milliardaire amĂ©ricain va enfin officialiser la cession Ă des intĂ©rĂȘts saoudiens. Le mercato confirme que McCourt a vendu l'OM Je ne veux plus donner des dĂ©tails sur ce dossier, mais tout va se mettre en place, il nây a plus quâĂ attendre. LâOM câest le seul club qui parvient Ă acheter des joueurs, qui propose des salaires magnifiques, et qui arrive Ă faire passer dans les mĂ©dias lâidĂ©e quâil y aura encore des augmentations au 1er juillet. Il y a quand mĂȘme des trucs trĂšs louches ⊠LâOM fait parler dans les mĂ©dias saoudiens alors quâen France on ne dit rien, et ils diront quâils savaient tout quand ça sortira ⊠Dieng Ă Newcastle ? Câest curieux, câest peut-ĂȘtre pour sâaider entre clubs cousins sourire », a lancĂ©, via un live sur Twitch, Thibaud VĂ©zirian, dont le discours passe de plus en plus difficilement sur les rĂ©seaux sociaux au fil des mois, ses dĂ©tracteurs faisant remarquer que le temps qui passe ne plaide pas du tout en faveur de sa thĂ©orie, bien au contraire. Photo
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